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22 avril 2011 5 22 /04 /avril /2011 11:21

Le Télégramme du 7 novembre 1946: Le nouveau canot de sauvetage du Conquet en construction au Havre doit s'appeler CHARLES DE GAULLE

 

En fait le nouveau canot du Conquet portera le nom d'un généreux donateur, auteur en 1939 d'un legs important à S.C.S.N : le Docteur Paul Le Dien, et la station du Conquet ne sera opérationnelle qu'au printemps  1948.

La reconstruction de l'abri est due à la générosité de monsieur Longuet, entrepreneur à Viry-Châtillon passionné de courses de hors-bords. Longuet fait venir au Conquet de la main-d'oeuvre prélevée sur ses chantiers parisiens, avance des fonds, et participe de ses deniers au financement du bâtiment et de la cale.

 

Le 12 avril 1948,  le canot Docteur Paul Le Dien fait son entrée au Conquet. Il a pour équipage de convoyage depuis Le Havre: Le Maine pilote de la Marine, Jean Lucas  patron, Goulven Tanguy matelot, Durand-Gasselin inspecteur de la S.C.S.N, et un passager: monsieur Longuet, l'industriel. La traversée s'est effectuée sans problèmes, avec escale à Cherbourg et Roscoff.

Caractéristiques principales :

Construit aux Chantiers Augustin Normand Le Havre

Longueur 13,60 mètres, largeur 3,96 mètres, poids 13,6 tonnes, tirant d'eau 1,12 mètre. Deux moteurs DB3 de 40cv lui assurent une vitesse de 8 nœuds. Son autonomie est de 36h

Une fois l'abri terminé, le nouveau treuil et le nouveau chariot sont mis en place, l'inauguration peut avoir lieu.

 

***... Un mystère, pourquoi le bateau est-il appelé par les Conquétois qui s’en souviennent et par la presse de l’époque Thomas Le Dien.. ??  On peut à la fois, voir sur des photos de journaux, le canot avec son nom bien visible Docteur Paul Le Dien, mais les gros titres et mentions dans les articles ne parlent que du ... Thomas Le Dien.!!!***

le-dien-thomas-presse.jpg

La mention du legs est dans les « Annales du sauvetage » de 1941 : « depuis la dernière Assemblée Générale nous avons perçu à titre de legs ou d’acompte sur les legs : 1 849 896 francs de monsieur Thomas Le Dien, etc… suivent les noms des autres donateurs.

 

Inauguration de l'abri et baptême du canot Docteur Paul Le Dien.

"Il y a seize ans, le 22 août 1932, la Société Centrale de Sauvetage des Naufragés inaugurait au Conquet une de ses plus belles stations et procédait au lancement et au baptême du robuste canot à deux moteurs Nalie Léon Drouin, don généreux de madame Drouin. Nous avons relaté en leurs temps les beaux sauvetages accomplis par ce canot sous le commandement de son vaillant patron Lucas Aristide, mort le 1er novembre 1940.

Qu'il nous suffise de rappeler aujourd'hui sa dernière sortie en cette tragique journée du 18 juin 1940 au cours de laquelle il recueillit 8 hommes de l'aviso Vauquois coulé par une mine sous-marine devant la tourelle la Vinotière. Puis ce furent les sombres années de l'occupation, particulièrement sévères à cette pointe du Finistère.

Le 7 août 1944, à l'aube de la Libération, les Allemands encerclés décident, avant de se constituer prisonniers, de faire sauter la station. Projetés par l'énorme explosion, les débris de la cale et de la maison-abri retombent sur le canot et l'écrasent. Il ne reste plus rien!   Malgré l'immensité des dégâts du même genre qu'elle venait de subir sur tout le littoral, la S.C.S.N considéra que son vaste programme de reconstruction et de rénovation devait porter en priorité sur l'équipement de cette région des abords de Brest, particulièrement dangereuse pour les navigateurs. Dès 1946, les Ponts et Chaussées de Brest chargés de la reconstruction de l'abri et de la cale nous assuraient de leur total appui, en même temps qu'un généreux industriel, monsieur Longuet, nous offrait de participer dans une très forte mesure aux frais de reconstruction de l'abri.

Dès le 12 avril 1948, le nouveau canot ralliait sa base et presqu'au même moment s'achevait la pose du portail de l'abri.

Aussi la journée du 18 juillet allait-elle présenter une solennité toute particulière, car elle ne devait plus seulement marquer la remise en service d'une station sinistrée, mais elle prenait aussi la valeur symbolique d'une renaissance..

Lorsque monseigneur Fauvel, évêque de Quimper et de Léon donna la bénédiction à la nouvelle station, nous avons voulu espérer que son auguste intercession s'étendait aussi à notre “Société” toute entière. Le vice-amiral Lacaze, président de la S.C.S.N, avait délégué pour le représenter le capitaine de frégate Durand-Gasselin, inspecteur de la Société pour la zone finistérienne, qu'entouraient les membres actifs et dévoués de notre comité de sauvetage du Conquet. En quelques mots le commandant Durant-Gasselin rappela l'histoire de la station du Conquet riche en belles actions de sauvetage. Puis il exprima la reconnaissance de la Société aux deux généreux donateurs qui ont si fortement contribué à édifier la nouvelle station:

-feu le docteur Paul Le Dien qui fit avant la guerre un legs magnifique à la Société et dont le nouveau canot porte le nom,

-monsieur André Longuet dont la générosité a permis à la société de faire construire le superbe abri de granit et qui a bien voulu accepter avec madame Longuet de parrainer notre canot.

Enfin le commandant Durand-Gasselin remet le commandement du nouveau canot à son jeune patron Jean Lucas.

Accompagné du chanoine Cadiou, vicaire général et du clergé local, monseigneur Fauvel, après une courte et émouvante allocution descend alors la falaise suivi du cortège officiel et gagne l'abri. Les autorités civiles et militaires montent à bord du Docteur Paul Le Dien. Dans un impressionnant silence,  Son Excellence bénit le canot et son équipage. Le lancement a lieu aussitôt dans les applaudissements de la foule et le chatoiement des fanions qui claquent au vent. Dans leurs barques pavoisées que bénit au passage monseigneur Fauvel, les pêcheurs se découvrent et toute leur flottille fait escorte au Le Dien qui gagne le large. A quelques encâblures de Kermorvan l'évêque jette à la mer la croix  de bois garnie de fleurs en hommage aux marins péris en mer. Le canot retourne au port, un vin d'honneur réunit les autorités à l'hôtel Ste Barbe. Le club nautique offre ensuite aux spectateurs un match de water-polo et une course de hors-bords longuement applaudis. Enfin cette belle journée  se termine par une fête nautique." (Annales de la SCSN)

Composition de l'équipage en 1948:

Patron ......................Jean Lucas, fils d'Aristide

Sous-Patron..............Adrien Lucas

Mécanicien................Hervé Sévezen

Aide-mécanicien........Goulven Tanguy

Canotiers...................Yves Le Gall, Louis Marec, Yves Vaillant, Alexis Vaillant,

                                  Léon Quéré,  Louis Lucas et François Balcon.

Treuillistes..................Jezéquel et Jan

 

Quelques interventions du Docteur Paul Le Dien:

-7 juillet 1949 : recherche des disparus du Petite Soeur Thérèse.

le patron du canot de sauvetage est prévenu à 11h50 que le bateau de pêche Petite Soeur Thérèse vient de couler en baie de Porsliogan à 1/2 mille de la côte.

Louis Marec, patron du Mon Rêve, témoin du drame, venait après des recherches infructueuses de rentrer au Conquet pour donner l'alerte. Les investigations par le canot de sauvetage n'ont rien donné, on déplore deux disparus : Théophile Menguy et son frère Joseph.

Le soir un scaphandrier de Brest opérant à partir de la gabare Paul-Georges retrouve le petit sloup qui est aussitôt renfloué.

Petite Soeur Thérèse: BR5756, construit en 1935 à Carantec, 4,77tx, moteur 5/6cv à essence. L'épave intacte, sera acquise et remise en état par Charles Bernugat. Le naufrage s'était produit voiles hautes.

 

- 9 octobre 1949, sortie pour le Winston Churchill. Rapport du comité local: "Il est 3h30 du matin quand Radio-Conquet prévient monsieur Grovel du comité de sauvetage  qu'un bateau de pêche est en difficulté sur la chaussée de Quéménès. Un quart-d'heure plus tard le canot, patron Jean Lucas, est lancé. Le Dr Paul Le Dien doit affronter une mer dure, vents de suroît avec forts grains. A 4h30 le canot arrive près de la pinasse Winston Churchill de Douarnenez qui a talonné en s'égarant dans le dédale des îles. Le bateau n'a pas de voies d'eau importantes, Adrien Lucas y embarque comme pilote, le canot de sauvetage ouvre la route. Le convoi arrive sans encombre au Conquet, les avaries de la pinasse sont réparées dans la journée, le Winston Churchill appareille alors pour Douarnenez."

 

Rapport de l'inspecteur du service radiotélégraphique du Conquet Radio adressé à la Direction des Services Radioélectriques.

 J'ai l'honneur de porter à votre connaissance l'incident de mer qui a eu lieu dans la nuit du 18 au 19 octobre 1949 : A deux heures du matin (gmt), le chalutier douarneniste Winston-Churchill, sans lancer d'appel "Mayday" ni "Pan", nous signale qu'il se trouve dans les rochers entre Le Conquet et les Pierres Noires, il relève le phare de St Mathieu dans le sud-est 1/4 est et celui de Kermorvan dans le sud-sud-est. Il nous demande d'alerter le bateau de sauvetage ou un autre navire de pêche "pour le tirer de là". Il signale en outre qu'il a une voie d'eau à l'arrière et qu'il est mouillé sur ses ancres, feux allumés.

Nous communiquons tous ces renseignements au préposé du canot de sauvetage du Conquet par téléphone. Le Winston-Churchill ne peut se dégager seul mais ne se trouve pas en danger immédiat.

L'appel du chalutier a été effectué sur 1650kcs, passons sur 1850kcs et conservons le contact.

A 3h05 (gmt), le canot de sauvetage approche du chalutier en difficulté mais doit faire un détour pour éviter les récifs. Le Winston-Churchill aperçoit le canot de sauvetage et nous informe qu'il a six brasses d'eau sous le bateau et qu'il étale sa voie d'eau avec sa pompe mécanique et qu'il lui reste encore sa pompe à bras qui débite quatre tonnes d'eau à l'heure, en cas de besoin.

A 3h40 (gmt) le Winston-Churchill nous avise que le canot de sauvetage va l'accoster pour lui mettre quelqu'un à bord afin de le guider hors des roches.

A 4h37 (gmt) le Winston-Churchill et le canot de sauvetage arrivent sur rade du Conquet.

 

-Sortie du Dr Paul Le Dien  à la recherche des disparus du Mathieu-Bihen, accident de mer déjà relaté dans ce blog.

-Echouage du "Castor" à Béniguet le 10 mai 1950, (longue) relation d’accident de mer traitée à part.

-18 décembre 1952, sortie pour le Régina Coeli (pas de détails)

-13/14 avril 1953, sortie pour le Taboga.

Le pilote vient d'en débarquer à la hauteur du Minou, il est environ 21h30 ce 13 avril 1953 quand le vieux vapeur panaméen Taboga quittant Brest s'éloigne vers la haute mer. Faisant route de Bilbao sur Rotterdam avec du minerai de fer, le bateau a relâché à Brest pour compléter ses soutes par 70 tonnes de charbon de chauffe, de quoi finir son voyage jusqu'en Hollande. La mer est belle, la visibilité bonne, rien ne semble devoir perturber la bonne marche du cargo. Pourtant, une demi-heure plus tard l'opérateur de veille à Radio-Conquet reçoit en morse: S.O.S de HPXI, s/s Taboga aground 4 miles WSW St Mathieu point request immediate assistance... (4819N 0450W)

La station radio accuse réception puis avise l'Inscription Maritime à Brest. L'administrateur fait sortir les canots de Molène et du Conquet. La Préfecture Maritime également prévenue, fait pousser les feux de l'Imbattable mais en précisant que ce remorqueur ne pourra pas appareiller de l'arsenal avant au moins 4 heures. Le remorqueur Abeille 26 qui assure habituellement le sauvetage en mer à partir de Brest est absent, en mission du côté de Nantes.

Pendant ce temps à bord du Taboga, le capitaine Koël ne reste pas inactif. Son bateau s'est planté à basse-mer près des Bossemen, le flot est en train de le soulever, bientôt le Taboga flotte à nouveau. Koël fait son télégraphiste annuler la demande d'assistance ... un peu prématurément! La mer en effet est bien montée autour du bateau mais aussi dedans, des rivets de la coque ont sauté, les voies d'eau sont importantes, la salle des machines est bientôt inondée, les chaudières explosent, sans faire de blessés heureusement. le 14 avril 1h20 nouvel appel de détresse S.O.S de HPXI…  we are sinking .. we request urgently lifeboat...

 Le canot Dr Paul Le Dien aux ordres de Jean Lucas n'étant pas équipé de radiotéléphonie est arrivé à proximité du vapeur mais ne sait pas ce qui se passe. C'est aux gestes et aux cris de l'équipage que les Conquétois comprennent que l'évacuation est imminente. Bientôt le canot de sauvetage est envahi par une population cosmopolite: 16 Estoniens, 5 Espagnols, 1 Allemand, le capitaine Koël, son épouse et une autre dame, épouse d'un marin du bord sans doute. A 2h du matin les naufragés débarquent au Conquet, certains ont avec eux leurs bagages. Peu attachés au vieux rafiot, les marins du Taboga vont mener toute la nuit une joyeuse fête au son d'un accordéon.

Pendant ce temps le canot de sauvetage avait repris la mer avec à son bord le capitaine Koël et son radio. Le Taboga n'était pas pressé de couler, le flot le portait tranquillement vers le nord, il était passé devant Le Conquet et maintenant musardait dans les Blancs-Sablons suivi par le canot. La vieille coque s'enfonçait cependant de plus en plus. Le Taboga finit par disparaitre à 1 mille au suroit de Corsen.

 On a raconté au Conquet beaucoup de chose à propos du vapeur panaméen : bateau vétuste accomplissant son dernier voyage avant la démolition, assuré au-delà de sa valeur et coulé volontairement pour toucher la prime d'assurance... l'enquête nautique et le procès n'évoquent pas cette éventualité, Koël est reconnu coupable de ne pas avoir suivi la route indiquée par le pilote et d'avoir confondu les feux de Basse-Royale et des Pierres Noires. Consulté, Jean Lucas confirmera qu'il n'a pas vu non plus Basse-Royale dont l'éclat du feu est réputé trop faible.

Le tribunal reconnait au capitaine qu'il a fait son possible pour déséchouer son navire mais retient contre lui des négligences graves en matière de navigation et le condamne à trois mois de prison avec sursis et 30 000F d'amende. L'officier de quart qui n'a pas cherché à contrôler les feux écope de 15 000F d'amende avec sursis.

  ledien-taboga.jpg

Photo parue dans Le Télégramme, en illustration de l'article sur le naufrage du Taboga.

  

Le vieux Taboga ne reposera pas longtemps en paix, dès le mois de juillet 1953, monsieur Le Dot, scaphandrier à Lampaul-Plouarzel concessionnaire de l'épave,  travaillait à la récupération des métaux non ferreux et de certaines pièces de la machine. Démantelé à l'explosif, le vapeur est toujours balisé par une bouée de danger isolé et fréquenté comme base à lieus.

 

QUELQUES AUTRES INTERVENTIONS DU LE DIEN

5 mai    1953,  sortie pour La Perle

2 août   1953,  sortie pour le dundee Lotus

19 sept 1953,  sortie pour le yacht Sky

6 mars  1954,  sortie pour le yacht Saphir

23 juin  1954,  sortie pour la gabare Fleur de l'Odet.

ledien-groupe.jpg 

A bord du Docteur Paul Le Dien, l'été 1953.

Premier plan : Hervé Sévezen, Adrien Lucas (patron).

Deuxième plan, Yves Le Gall, Alexis Vaillant, Jean Larsonneur.

On distingue à droite la mâture du "Dom Michel" bateau de procession, de sortie pour les bénédictions de la mer.

 

Une erreur tenace.

Voici ce que j’écrivais habituellement à la fin d’articles sur ce canot conquétois : « Après la dernière sortie de sauvetage du 23 juin 1954, la SCSN prit la décision d’envoyer le Docteur Paul Le Dien aux Sables d’Olonne, il y est toujours.  En 1979 ou 80, après de longues années de service, il est refondu. Ses deux moteurs DK2 de 40ch sont remplacés par deux RC 140D de 140ch.

Retiré du service, le canot Dr Paul Le Dien tourne le dos à la mer, installé dans un jardin public, près de la capitainerie du port de la Chaume. Eh bien c’est inexact !

 

La correction suivante vient d’une récente correspondance par mail avec monsieur Philippe Schlewitz (http://lesnaviresdevendee.forumactif.net/).

Le canot de sauvetage Docteur Paul Le Dien, AND 166, arrivé aux Sables d’Olonne le 1er décembre 1954 a servi pendant 13 ans dans cette station. Il a été remplacé en mai 1967 par un canot venant de Port-Joinville (île d’Yeu), le Patron Noé Devaud AND 172, qui a été débaptisé et renommé Docteur Paul Le Dien. C’est lui qui, désarmé en 1984,  se trouve exposé près de la capitainerie de Port-Olona aux Sables d’Olonne ! (Photo Jpc, ci-dessous).

  Dr-Paul-Le-Dien-N-2.jpg

Le transfert de nom d’un bateau à un autre est bien souvent source de confusion. (Ceci n’est pas une excuse pour mon erreur).

 

Je rajouterai ultérieurement quelques illustrations complémentaires, mais je ne possède aucune photo ou carte postale représentant le canot Docteur Paul Le Dien au Conquet, hormis celles présentées plus haut,

Donc si des lecteurs de ce blog peuvent compléter cet article, merci d'avance.

                                                                                                                                                   JPC 22 avril 2011.

 

De nouvelles précisions viennent de m'être fournies par Jean Michel Péault, patron suppléant du canot tous temps SNS084 et responsable du musée de la pêche et du sauvetage de l'île d'Yeu, je l'en remercie.

 

Le canot AND 166 Docteur Paul Le Dien du Conquet a rallié Les Sables d'Olonne en 1954 et y est resté en service jusqu'en 1979. Désarmé pour vétusté, il a pris  le nom de Patron Israël Chevrier 2. Vendu par les Domaines, il a servi d'embarcation ostréicole jusqu'en 1985 à Nieul-sur-Mer (17)

 

Le canot de la photo, Docteur Paul Le Dien, deuxième du nom,  AND172, est l'ancien  Patron Noé Devaud 1 de l'île d'Yeu,1953-1973, devenu Patron Israël Chevrier à Saint-Gilles Croix de Vie 1973-1979 avant de rallier Les Sables d'Olonne comme il est dit plus haut.

 

                                                                                JPC 22 février 2012.

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commentaires

J
Bonjour Monsieur. Rectificatif concernant le canot du Conquet.<br /> Histoire:<br /> Le canot AND 172 PATRON NOE DEVAUD n°1 arrive a l'Ile d'Yeu en novembre 1953 et ce jusqu'en 1973, ou il est affecté à St Gilles Croix de Vie sous le nom de PATRON ISRAEL CHEVRIER, en 1979, il prend<br /> le nom de DOCTEUR PAUL LE DIEN n°2 au Sables d'Olonne, il est désarmé en 1984 et trone actuellement sur le terre plein du port de plaisance.<br /> Quant au AND 166 DOCTEUR PAUL LE DIEN n°1 venu du Conquet au Sables d'Olonne en 1954 il est désarmé pour vétusté en 1979, il prend le nom de PATRON ISRAEL CHEVRIER et vendu au domaine, acheté par<br /> un ostréiculteur de Nieul sur Mer (17) et il navigue jusqu'en 1985.<br /> <br /> Jean-Michel patron suppléant du canot tout temps SNS 084 responsable du patrimoine maritime du musée de la pêche et du sauvetage de l'Ile d'Yeu.
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